Terre-Mer-Air, c’est 3 jeunes ingénieurs fraîchement diplômés soucieux de participer à la construction d’un monde viable et enviable.
Après chacun d’entre nous une alternance dans 3 grands groupes industriels, la perspective d’une carrière participant à une course effrénée à la croissance dissonait avec notre envie de vivre dans un monde équilibré. Nous avons donc monté le projet Terre-Mer-Air pour faire un pas de coté et pousser un coup de pédale autant qu’un coup de gueule : Où et comment mettre notre énergie au profit d’un monde viable et enviable ?
Une équipe
Avec chacun nos parcours de vie et nos motivations, nous avons construit ce projet en cohérence avec nos valeurs. « On ressent le besoin de se réapproprier notre capacité et notre confiance à faire collectivement, ainsi que notre légitimité à transformer le fonctionnement de notre société. »
Une envie
Conscients d’être à une période charnière de crises systémiques, notre volonté “d’utopistes concrets” est ancrée dans une autre vision de la vie :
“Par quoi remplacerons-nous ce système qui court à sa perte en prétendant ne pas voir les limites de notre environnement ? » Rencontrer, s’inspirer et proposer un ou des système·s viable·s pour le présent et le futur, voilà ce qui nous semble pertinent pour redonner de l’énergie aux humains de tout âge et contribuer à proposer « un autre projet que celui de bosser 50 heures par semaine pour finir en EHPAD. »
D’autant plus que dans un contexte de crises globales (sociale, environnementale, économique, et d’idéal de société), questionner sa place dans le monde, et notamment celle de l’ingénieur dans une société technophile, nous paraît indispensable après nos 3 années d’alternance.
Un constat, une réaction
Certaines politiques publiques ne respectent pas la trajectoire définie par les Accords de Paris de 2°C d’augmentation maximum de la température à la surface de la Terre d’ici 2100, et continuent l’exploitation massive de ressources limitées, au bénéfice du toujours plus, de façon inégalitaire.
Si la critique du système en place est facile, nous ne sommes pas en reste quant à proposer des solutions : Un des objectifs du projet est de découvrir et rencontrer les acteurs des solutions alternatives et des idées qui seraient viables, durables, et souhaitables pour le présent et le futur. Or, sur notre feuille de route : Des initiatives locales existent et se créent partout dans le monde pour répondre à ces enjeux. Il nous parait nécessaire de comprendre quelles sont les clés du collectif pour préserver nos biens communs : Barrages, petites lignes de train, ressources naturelles, libertés individuelles et collectives, culture des peuples… autant de sujets sur lesquels une échelle globale semble nécessaire à trouver pour faire face aux projets climaticides et liberticides et pour tendre vers une société plus juste.
Une carte
L’organisation de notre trajet n’est pas définie par un point final à une date donnée, mais est orientée par des lieux, personnes et idées que nous avons identifiés, puis indiquées sur une carte collaborative.
Une cohérence
Quitte à faire les choses, autant le faire bien ! Démarche d’un retour au temps, voyage décarboné, outils open-source, nous avons souhaités engager l’action dans une démarche la plus cohérente possible, tout en assumant nos contradictions, apprendre à lâcher prise pour tenir bon.
Le vélo s’est présenté comme un moyen lent, décarboné et à l’écoute des pulsions de nos curiosités, permettant de promouvoir un autre rapport aux territoires et au temps.
Pour le sujet des deniers, indispensables, nous 3 anciens alternants, utilisont nos réserves faites pendant nos 3 années d’études. Nous aurions le droit au chômage, mais la démarche du projet ne concerne manifestement pas une recherche « d’emploi ». Il nous serait difficile d’entendre que c’était facile à faire aux frais de la société. Ça nous permet de parler plus vite du fond que de la forme. Nous détaillons l’équilibre financier du projet sur la page budget.
Et bien sûr, des vélos !
Ces trois montures qui nous portent de rencontre en rencontre ont chacunes été sélectionnées et équipées pour voguer plus vite que l’hiver. On vous détaille nos choix prochainement dans une page « matos ».
Nous remercions notre partenaire Cyclo-randonnée, spécialiste du matériel de voyage à vélo pour son soutien au projet !
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