Pas de glyphosate dans le champ de patate !

Rencontre avec les permaculteurs de Langouët

Après une première journée vélo humide le long de la Rance et un passage dans le village de caractère Becherel (la cité du livre, oui monsieur !), nous débarquons à Langouët autour de 16h30, pile à l’heure pour la sortie des classes !

Nous cherchons à rencontrer le maire pour discuter de son engagement pour sa commune, les actions qu’il mène, comment il fait intervenir les habitants dans les différents projets, etc. Étant en déplacement sur Paris pour débattre à la commission de l’environnement, il ne peut nous accueillir. On nous redirige chez les permaculteurs, « la petite maison, derrière l’église, dans le renfoncement. » Nous voici dans la maison de Candice et Louis !

Cette microferme a vu le jour récemment à la suite d’un appel à projet lancé par la commune au début l’année. La commune souhaite alimenter la cantine (qui cuisine déjà des produits bio depuis 15 ans) en produits « made in Langouët« . Nos chaleureux permaculteurs nous accueillent sur l’ancien terrain de foot, renommé « Le champs de patate« , où la future production de fruits et légumes fournira la cantine de l’école primaire en produits locaux. Ayant eux aussi été des vélo-randonneurs, cette première rencontre et première nuit se sont déroulées aux petits oignons. Le lendemain, au boulot ! Il faut construire un enclos pour les moutons : Marin et Réglisse.

Nous parlons beaucoup du village et de la politique engagée par la mairie. La moyenne d’âge ici est assez jeune avec beaucoup de citadins qui se sont installés à Langouët courant 2008/2009. Ils sont très impliqués dans la vie du village avec par exemple, un bar associatif tenu par une quarantaine de bénévoles ouvert le vendredi soir et le dimanche matin.

Cette première étape fut riche en émotions et vraiment sympathique !

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